Si tu veux mon avis, il n’est jamais trop tard (…) pour être ce que tu veux être. Il n’y a pas de limite de temps. Tu peux arrêter quand tu veux. Tu peux changer, ou non. Il n’y a pas de règles pour ce genre de choses. On peut en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te surprendront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes avec un autre point de vue. J’espère que tu seras fier.e de ta vie. Et que dans le cas contraire, tu auras la force de tout recommencer.
L’étrange histoire de benjamin button
La légende raconte que l’on m’a donné le prénom d’Estelle pour la douceur que l’on trouve en regardant les étoiles. J’ai dû être influencée, car j’ai très tôt eu une appétence pour la poésie, le rêve et la créativité sous toutes ses formes. Mais loin de me pousser dans ces voies, l’éducation reçue sous le toit familial privilégié m’a conduite à obtenir un premier diplôme « reconnu » pour sécuriser mon futur. C’est ainsi qu’après un Bachelor à Sciences Po Grenoble, j’ai enchaîné non pas 1, ni 2, mais 3 Masters, entre Sciences Po, le droit et le management public, entre 2017 et 2019. Pas moyen que mon futur de ne soit pas sécurisé avec ça…
A la fois anxieuse et très organisée de nature, j’ai rapidement appris à garder du temps pour moi pour ne pas me laisser happer par mon propre cerveau. J’ai commencé par confectionner des cadeaux faits main – ma première passion – afin de laisser libre cours à la fameuse veine de créativité qui dormait en moi, que ce soit en écrivant des poèmes et des nouvelles, en dessinant, en chantant ou en fabriquant des boîtes personnalisées et des objets en pâte Fimo.
J’ai ensuite découvert le bien-être tel qu’on l’entend aujourd’hui par la porte du sport il y a dix ans, et ajouté de nombreuses passions à mon emploi du temps déjà bien rempli : musculation, HIIT, boxe, yoga, pilates, barre, escalade et aujourd’hui, street workout.
Photo par @annevallier_photo
Très vite, j’ai cependant compris que le mouvement à lui seul ne m’apporterait pas toute la douceur qui manquait à ma vie de stressée (le cardio de haute intensité étant très copain avec le cortisol, l’une des hormones du stress !).
Alors je suis passée par tout un cheminement me menant à l’une des facettes du métier que j’ai choisi aujourd’hui : coach de bien-être. A travers les années, j’ai mené un travail d’introspection en suivant une psychothérapie sur le long terme, et me suis formée à plusieurs techniques de relaxation (training autogène de Schultz, méthode de Jacobson, visualisation, méditation, sophro-relaxation, cohérence cardiaque, EFT), mais aussi à la nutrition et l’alimentation intuitive. Soucieuse du bien-fondé scientifique de mes apprentissages, j’ai toujours porté une attention minutieuse à leur cohérence ainsi qu’à mes sources. Mais surtout, je continue de me former tous les jours pour aider au mieux mes client.es.
Fascinée par l’existence de tant d’outils à portée de main pour réduire notre stress et appréhender nos émotions, j’ai d’abord souhaité partager mes connaissances avec mes proches. En parallèle de mon métier de juriste, je me suis ensuite décidée à suivre une formation en coaching de vie accréditée par l’ICF chez Goal Imagery Institute en 2023-2024 afin d’être en mesure d’aider le plus grand nombre possible avec la bonne méthode mais surtout, la bonne posture de coach, puisque ce n’est pas une compétence innée.
En 2023 toujours, j’ai commencé à donner des cours de mobilité et de sophro-relaxation au SUAPS (service sportif universitaire) à CY Cergy Paris Université, à destination aussi bien des étudiant.es que du personnel. Sincèrement comblée par le partage que me permet (encore cette année) cette expérience, je propose des ateliers de groupe similaires aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers.
Sensible aux moindres ravissements que la vie apporte, c’est aussi assez naturellement que je me suis laissée emporter par les causes écologique et animale. J’ai franchi le pas du végétarisme il y a près de cinq ans maintenant, à contre-courant de ma famille d’abord, en même temps que nous nous intéressions au zéro déchet avec celui qui n’était pas encore mon mari. Acheter local, en vrac, de saison, trier ses vêtements et objets pour s’approcher du minimalisme, consommer selon nos besoins… Aujourd’hui, nous continuons de nous améliorer, tout en acceptant certaines impossibilités. C’est ainsi que nous avons décidé de sceller notre amour par un mariage le plus respectueux possible de l’environnement en 2024, dans notre région d’origine, l’Auvergne.
Accro de l’organisation donc – des to-do lists quotidiennes à la préparation des menus et des repas à l’avance en passant par la mise en place d’un temps consacré à mes non-négociables – j’ai été honorée et ravie de préparer activement l’EVJF de ma belle-sœur en 2021 et celui d’une amie proche en 2022. Mais c’est en organisant notre propre mariage et en vivant un weekend qui a dépassé mes rêves les plus fous, entourés de nos proches, que j’ai eu un déclic. Moi qui espère (on n’est jamais à l’abri !) tant voir les visages s’illuminer d’un sourire en découvrant le cadeau que j’ai confectionné de mes propres mains, quel plus beau cadeau pouvais-je offrir que celui d’aider les autres à reproduire les émotions surréalistes que nous avons traversées ce week-end là.
Ca y est, j’avais trouvé ma voie. J’allais proposer des prestations de mariage sensibles à l’écologie, et du coaching de vie spécialisé en bien-être et en transition écologique. J’avais eu la confirmation que ma vision du bien-être était la bonne : cela ne suffit pas d’avoir une bonne hygiène de vie si, d’une part, le mur qui nous protège ne cède pas face à quelques élu.es que l’on appelle nos ami.es, et d’autre part, nous évoluons sans respecter la planète et les êtres qui la composent. Le bien-être est pour un moi un tout. Il est physique, mental, social et écologique. Certains diraient holistique, mais tout comme « coaching », c’est un terme devenu fourre-tout. Alors que je prône une approche proactive et réaliste, même dans le business des rêves.
